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La prochaine étape consistera à concevoir une campagne de communication pour informer sur les risques d’immigration clandestine gérés par des passeurs, sur les canaux alternatifs de migration et sur les opportunités existantes dans le pays.

Au cours des dernières semaines, l’enquête de terrain (Composante de travail 2) prévue dans le projet AwArtMali a été réalisée par la Fondation ISMU.

La recherche avait pour objectif de préparer la phase de conception de la campagne de communication pour informer les Maliens des risques de migration clandestine gérés par des passeurs et des opportunités existantes dans le pays. La recherche visait à identifier la cible de la campagne, ses caractéristiques, ses motivations, ses besoins et ses modalités d’accès aux médias et à l’information. L’enquête a été élaborée à travers la collecte de données auprès d’un groupe sélectionné d’institutions, d’associations et de personnes travaillant dans le domaine de la migration au Mali. Grâce aux entretiens menés par ISMU, des histoires et des témoignages ont été recueillis directement auprès des communautés maliennes locales. À partir des données et informations collectées, il sera possible d’élaborer la campagne d’information destinée à la population malienne et organisée par le partenaire du projet, Giusti Eventi, une agence spécialisée dans la communication pour le secteur associatif et les campagnes sur les médias sociaux, qui collaborera avec une agence de communication malienne, assurant ainsi le développement des résultats de la campagne en fonction des besoins réels de la cible sélectionnée sur le territoire. Parallèlement, un documentaire vidéo sera produit, constituant une phase de préparation à la construction du spectacle théâtral ambulant qui sera présenté dans 20 villages maliens.

Les activités réalisées serviront donc de point de départ pour le développement des composantes suivantes (Composante de travail 3), qui prévoient la création d’un plan de communication stratégique qui permettra de concevoir un plan opérationnel pour la campagne, et un système de contrôle et suivi continu.

Les missions ont eu lieu dans les environs de la ville malienne de Kati, ville située à la périphérie de la capitale, Bamako, dans la région de Kulikoro. L’équipe de chercheurs de l’ISMU, coordonnée par le professeur Caselli et formée par les chercheurs Luca Merotta, Giorgia Papavero, Tamara Ferrari, Sara Martinez Damia et Francesco Marini, a travaillé sur plusieurs étapes. La première phase a été réalisée en Italie, en recueillant des données quantitatives sur les membres de la diaspora malienne vivant en Italie et en les interviewant, ainsi que les représentants des institutions cible. La seconde phase consistait en la mission effectuée du 9 au 17 mars sur le terrain, coordonnée par le chercheur Luca Merotta.

Au cours de cette mission, des réunions et des entretiens avec les principales parties prenantes (institutions et agences internationales) ont été organisés et ont permis de recueillir leur point de vue et leur approche de la question de la migration au Mali. La troisième phase a été mise en oeuvre lors de la mission qui s’est déroulée du 23 mars au 1er avril et dirigée par Tamara Ferrari et Sara Martinez Damia, qui sont entrées en contact et ont interviewé une partie de la population de 10 villages. Cette phase de recherche était cruciale pour comprendre les motivations et les dynamiques entre les peuples et étudier les perspectives de ceux qui choisissent de fuir le pays, en examinant le niveau de conscience de ces sujets par rapport aux risques et leur niveau d’informations sur les perspectives réelles de développement et croissance de leur propre pays. Parmi les personnes interviewées figuraient des autorités politiques locales, des autorités religieuses, des représentants d’associations culturelles et politiques, des animateurs de jeunesse, des représentants des écoles et de l’éducation, des superviseurs d’ONG travaillant sur les questions de la migration et les conditions de vie des jeunes. La recherche a permis d’analyser la situation existante au Mali et les facteurs qui poussent les personnes à fuir. Les missions ont progressé de manière positive et l’équipe de chercheurs a été satisfaite de l’accueil qu’elle a reçu et du soutien organisationnel apporté par LE TONUS.

The AwArtMali project wishes to create consciousness on the risks of migration among the Malian population and the migrants from neighboring countries crossing Malian territory, and to inform them on the economic opportunities existing in Mali. It is a project financed by the DG Home Affairs, DG Home Affairs, Migration and Security Funds, Financial Resources and Monitoring, Union actions through the Asylum, Migration and Integration Fund (AMIF). The project is coordinated by Tamat, an NGO that has been working for 20 years in the field of international and decentralized cooperation, in partnership with ISMU Foundation (Institute for the Studies of Multiethnicity), Giusti Eventi, communication agency based in Turin and specialized in designing campaigns that address the social and no-profit sectors, and the cultural association Farneto Teatro. AwArtMali also includes two Spanish partners, Congenia and Instrategies, active in the promotion of opportunities for migrants and in the development of economic ventures, as well as the Cypriot partner Cardet, a non-profit organization specialized in research and development of technological implementations for training and information of migrant people.